domingo, 2 de setembro de 2007

Biographie de Rimbaud


Vie de Jean Nicolas Arthur Rimbaud


1854
- est né le 20 octobre à Charleville, dans les Ardennes;

1869 - il participe aux épreuves du Concours académique de composition latine sur le thème "Jugurta";

1870 - il se lie d'amitié avec Georges Izambard, son professeur de rhétorique;

il écrit le poème À la Musique, évoque ce mal-être de vivre à Charleville;

29 août - il s'enfuit de Charleville et cette fugue s'achève à la prison de Mazas;

1871 - nouvelle fugue qui le mène à Paris (mars à mai);

Il correspond en août et septembre avec Paul Verlaine;

1873 - Rimbaud et Verlaine sont à Londres;Verlaine lui tire au poignet;

1875 - il remet son manuscrit Illuminations à Verlaine;

1876 - il accepte de s'engager dans les troupes coloniales des Indes néerlandaises (Indonésie actuelle);

1880 à 1891 - il voyage pour l'Afrique (Égypte, Yémen, Tadjoura, dans l'actuelle République de Djibouti, Éthiopie, Érythrée);

Il devient gérant d'un comptoir commercial et pratique le commerce de l'ivoire, du café, des peaux et de l'or, qu'il échange contre des tissus de Lyon, des casseroles, de la bimbeloterie. Il se livre aussi au commerce des armes, la région étant agitée de nombreux conflits à l'époque.

1891 - il se fait rapatrier, une tumeur au genou droit s'est déclarée.il mort le 10 novembre à l'hôpital de la Conception à Marseille.

L'oeuvre

L'oeuvre de Rimbaud est marquée par la jeunesse et la révolte, il veut larguer toutes les amarres. Il a cherché une nouvelle forme de poésie, différente de la poétique classique (alexandrin, hémistiche etc...). Il n'aime pas de description minutieuse, pour lui, l'image, les formes sont plus valorisées. C'est avec les poèmes des Illuminations , qu' il construit vraiment ses poèmes en prose et avec une métrique plus libre, où les rimes sont remplies d'assonances et alitérations.


La liste:

- Une saison en enfer, 1873
- Illuminations (1873-1875)
- Reliquaire, poésies (1891)
- Poésies complètes (1895)
- Lettres, Égypte, Arabie, Éthiopie (1899)
- Œuvres, vers et proses (1912)
- Les Mains de Jeanne-Marie (1872)
- Stupra (1923)
- Un Cœur sous une soutane (1870)
- Lettres de la vie littéraire (1870-1875)



Analyse de "Marine"

La poésie que je vais analyser s’appelle «Marine» et selon les récentes éditions elle appartient à «Les Illuminations».
Marine

Les chars d’argent et de cuivre-
Les proues d’acier et d’argent-
Battent l’écume,-
Soulèvent les souches des ronces.
Les courants de la lande,
Et les ornières immenses du reflux,
Filent circulairement vers l’est,
Vers les piliers de la fôret,-
Vers les fûts de la jetée,
Dont l’angle est heurté par des tournillons de lumière.

Rimbaud est un auteur qu’a écrit pendant peu de temps, quatre ans c’est le temps qu’il a dedié à la poésie.
Il a écrit des vers enchaînes, est passé au vers libre et après à la poésie en prose. Son poésie est divisée entre une poésie accessible qui, après est déveni obscure. La musicalite est supérieur au sens.
Elle s’agit d’une poésie obscure qui cherche sortir du monde qu’on peut expliquer, de la pensée scientifique, pour un monde de fantaisie. Cela puisque le monde ne proportionne pas de nouvelles expériences, donc est nécessaire se jeter au chaos de l’inconscient pour les trouver.
«Les Illuminations» est le livre où le poème que je vais analyser est inséré.C’est très difficile de comprendre le livre travers son contenu, puisque les images et les événements énigmatiques se succedent. Le langage est divisée entre ébriété, des dures interruptions, des répétitions et des encadrements de mots. La thématique principal du livre est très fragmentée. L’auteur sépare des choses qu’étaient rapportées, jusqu’au moment où elles sont complètement sans aucun contact.
C'est notable dans le livre que le texte ne pense pas au lecteur, il n’est pas dirigé au lecteur, puisqu’on ne peut pas le comprendre, ils sont comme des tempêtes et défoule. Il s'agit d'un texte où il n’y a pas un je proprement dit, le je-lyrique qui apparait ici c’est un je artificiel et étrange, que ne peut pas être concevoit à partir de la personne d'auteur. Il s’agit d’un je déshumanisé, une fois qu'il use des masques et arrive à toutes les formes d'existence, tous les temps et peuples.
Dans le livre «Estrutura da lírica moderna» Friedrich dit:

«Com Rimbaud começou aquela separação anormal entre sujeito poético e o eu empírico, que se reencontrará no presente, em Ezra Pound, em Saint-John Perse e que, por si só, já impediria de entender a lírica moderna como espressão biográfica.»[1]

Le je-sujet donne lieu a une expression sans le Je.

Cette poésie étaient écrit en 1872, en France et elle s’agit du premier exemple de poésie écrit en vers libre. C’est une poésie composée de dix mètres distinctes, où il n'y a pas de rimes. Ici la fantaisie désarticulée du poème est liée a un langage formel, transformée en images diversifiées et asymétriques.
Le poème dispose vers après vers. Il y a juste deux périodes qui sont liées entre dans les vers 6 et 10 avec les conjonctions "Et" et "Donc". Ce procédure, la renonciation aux moins de connexion, ont élevé la poésie sur la prose et ont tourné le langage sobre, sans le Je-sujet. Ce fait faire le sens une fois que le poème est situé dans le cadre de la poésie déshumanisé.
La poésie commence avec le vers «Les chars d'argent et de cuivre», qui n'a aucun rapport avec son titre «Marine», le deuxième vers a plus de rapport avec le titre «Les proues d'acier et d'argent». On voit qui le texte a deux secteurs qui marchent ensemble, un terrestre, présente dans les vers:

«Les chars d'argent et de cuivre»
«Les courants de la lande»

Et autre maritime, présent dans les vers :

«Les proues d'acier et d'argent»
«Battent l'écume,»

Les deux secteurs sont croisés d'une telle forme que la distinction entre eux est supprimée. Friedrich propose que:

«Talvez o impulso inicial a esta incorporação venha da metáfora, corrente desde o latim mas usada também em francês, onde os navios "sulcam" ou "aram" os mares.»[2]

Mais si dans la poésie les verbes rassemblent deux secteurs (la mer et la terre), les groupes des mots le fassent aussi. Est très important percevoir qu'elles ne s'agitent pas de métaphores. C'est juste une égalisation des choses complètement distinctes.
Le texte ne parle pas sur la mer, parle sur l'écume et reflux, ne parle pas d'un navire, mais des proues. Il use la technique de nommer part de las choses, pour las suggérer, en introduisant l'idée de destruction que prendra l'ordre des choses concrètes du poème. Ce mouvement configure le premier exemple de la technique de fusion moderne, selon Friedrich.
Ce que ce passe au poème est caractéristique de la poésie de Rimbaud, l'évasion d'ordre réel, dans la fusion irreele des choses dissemblables, une liberté de la fantaisie qui a de force et que convainc artistiquement.
À mon avis le poème ne veut nécessairement dit quelque chose pour nous, il veut, plus que tout, accompli son objectif d’avoir musicalité, déformation de la réalité, puisque la réalité mondaine est très restreinte. Une recherche qui dans le fin trouve le néant.

BIBLIOGRAPHIE

FRIEDRICH, Hugo. Estrutura da Lírica Moderna, (da metade do século XIX a meados do século XX). Livraria Duas Cidades

[1] FRIEDRICH, Hugo. In : A Estrutura da lírica moderna – pag.69
[2] Idem, pag-86

quinta-feira, 30 de agosto de 2007

Le chemin d'Arthur Rimbaud



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Sensation



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Analyse du poème "Sensation"

Sensation

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.

L'analyse

Le poème "Sensation" de Arthur Rimbaud est composé par deux quatrains, avec les rimes ABAB (sentiers/ menue/ pieds/ nue; rien/ l'âme/ bohémien/ femme). Ces rimes sont croisés, cela veut dire, avec mots masculines ou d'univers masculin (sentiers/pieds, rien/bohémien) intercalées par les féminines et pleines de délicatesse ( menue/nue, âme/femme). Le rythmes sont maintenus avec la tonique au milieu est à la fin de chaque vers:
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers
Rimbaud travaille avec les assonances:

Pico par les blés, fouler l'herbe menue
(...)
Je laisserai le vent baigner ma tête nue
et les allitérations:
veur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds
(...)
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien

L'acteur n'utilise pas la synesthésie, même que le poème soit sur le "sensation". Les sens apparaissent séparément. Vision " soirs bleus", tâte " fraîcheur à mes pieds" et l'audition (où manque de) "Je ne parlerai pas".
Malgré le thème du poème soit sensation, la poésie de Rimbaud n'est pas chargée de sensations fortes, mais privilégie les sensations legères:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds
Je laisserai le vent baigner ma tête nue
Dans le premier quatrain, le moi lyrique est plus égaré, préoccupé seulement avec ses sensations, sa sensualité, sa liberté. Dans le deuxième quatrains, le moi lyrique soufre les conséquences de ses sensations, reçois le résultat de sa randonnée dans les sentiers:

Mais l'amour infini me montera dans l'âme
Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien
Par la nature, heureux comme avec une femme
La poésie marque la présence de la nature, de la femme et de la solitude comme un symbole de sensualité et de bonnes sensations. La solitude est et les plaisirs sont valorisés:

Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien


Le rêve du moi lyrique dans cette situation est très important pour que ces sensations de bonheur se concrétisent dans lui:

Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.

Selon Lautrémont "On rêve lorsqu' on dort. Ce sont des mot comme celui de rêve, néant de la vie, passage terrestre, la préposition peut-être, trépied désordonné, qui ont infiltré dans vos âmes cette poésie moite des languers, pareille à de la pourriture".
Le moi lyrique sens libre et heureux avec la nature et il sens comme s'il était avec une femme. Donc la femme n'est pas indispensable. Les sensations qui sont indispensables et la nature qui proporcionne ces sensations, qui substituent la compagnie d'une femme:

Par la nature, heureux comme avec une femme.

On finit la lecture du poème avec la sensation de légèreté proposée par l'auteur. Une sensation de bonheur arrivée de la solitude et du contact avec la nature.


Recherche bibliographique

http://www.rimbaudhtml.freesurf.fr/poemes/sensation.html

http://br.geocities.com/edterranova/rimbaudpoe19.htm

http://abardel.free.fr/petite_anthologie/sensation.htm

http://rimbaudexplique.free.fr/poemes/sensation.html

LAUTRÉMENT, Isidore Ducasse Compte de. Oeuvres Complètes. Paris: Garinier- Flammarion.


terça-feira, 28 de agosto de 2007

Analyse du Poème Matinée d’Ivresse, de Arthur Rimbaud

1. Poème
Matinée d’Ivresse

O mon Bien ! O mon Beau ! Fanfare atroce où je ne trébuche point ! Chevalet féerique ! Hourra pour l’oeuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux. Ce poison va rester dans toutes nos veines même quand, la fanfare tournant, nous serons rendus à l’ancienne inharmonie. O maintenant, nous si digne de ces tortures ! rassemblons fervemment cette promesse surhumaine faite à notre corps et à notre âme créés: cette promesse, cette démence ! L’élégance, la science, la violence ! On nous a promis d’enterrer dans l’ombre l’arbre du bien et du mal, de déporter les honnêtetés tyranniques, afin que nous amenions notre très pur amour. Cela commença par quelques dégoûts et cela finit, - ne pouvant nous saisir sur-le-champ de cette éternité, - cela finit par une débandade de parfums.
Rire des enfants, discrétion des esclaves, austérité des vierges, horreur des figures et des objets d’ici, sacrés soyez-vous par le souvenir de cette veille. Cela commençait par toute la rustrerie, voici que cela finit par des anges de flamme et de glace.
Petite veille d’ivresse, sainte ! quand ce ne serait que pour le masque dont tu as gratifié. Nous t’affirmons, méthode ! Nous n’oublions pas que tu as glorifié hier chacun de nos âges. Nous avons foi au poison. Nous savons donner notre vie tout entière tous les jours.
Voici le temps des Assassins.

2. Analyse
Ce poème est sur la sensation originaire de l’utilisation de drogues, spécifiquement d’haschisch. Le mot "ivresse" dans le titre signifie la sensation causée par la consommation d’haschisch. Pendant le poème, il décrira l’hallucination causée pour l’utilisation d’haschisch.
Les rires, les parfums, les figures, tous sont causées pour l’haschisch. Las sensations causées pour l’utilisation d’haschisch sont:
· Augmentation de la sensibilité;
· Envie de rire;
· Grande perception de couleurs, sons, textures et goût;
· Relaxation;
On peut distinguer qu’il parle sur l’haschisch dans la dernière strophe, quand il dit "Voici le temps des Assassins". L’origine du mot Assassin est de l’époque de las croisades parce que les musulmans utilisaient l’haschisch avant de la bataille. Le mot haschischin, qui signifie un consommateur d’haschisch, a modifié pour assassin. Alors, quand il dit assassin, c’est pour mener le lecteur à l’origine du mot et leur définition.
La consommation d’haschisch transformera une sensation mauvaise dans une sensation bonne:
"Cela commença par quelques dégoûts et cela finit ... cela finit par une débandade de parfums."
"Cela commençait par toute la rustrerie, voici que cela finit par des anges de flamme et de glace."
Donc, l’utilisation d’haschisch est vu par le poète comme quelque chose bonne, que le prendra pour une situation meilleur de ce que l’actuel. Mais, en même temps, il y a des parties qui sont l’opposé de celle-ci idée.
"O maintenant, nous si digne de ces tortures!"
Ceci démontre que le poète va d’une extrémité à l’autre.
Il y a des alitérations aussi:
"cette promesse, cette démence ! L’élégance, la science, la violence"
Le son de S est évident dans cet extrait.
Un dernier extrait qui doit être commenté est que le poète écrit des mots comme bien et beau avec lettre majuscule, il les personnifie et évoque.

3. Bibliographie
sites
http://www.accents-poetiques.com/article.php3?id_article=947
http://steinhardts.wordpress.com/2006/11/10/assassino/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Haschisch
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croisade