La poésie que je vais analyser s’appelle «Marine» et selon les récentes éditions elle appartient à «Les Illuminations».
Marine
Les chars d’argent et de cuivre-
Les proues d’acier et d’argent-
Battent l’écume,-
Soulèvent les souches des ronces.
Les courants de la lande,
Et les ornières immenses du reflux,
Filent circulairement vers l’est,
Vers les piliers de la fôret,-
Vers les fûts de la jetée,
Dont l’angle est heurté par des tournillons de lumière.
Rimbaud est un auteur qu’a écrit pendant peu de temps, quatre ans c’est le temps qu’il a dedié à la poésie.
Il a écrit des vers enchaînes, est passé au vers libre et après à la poésie en prose. Son poésie est divisée entre une poésie accessible qui, après est déveni obscure. La musicalite est supérieur au sens.
Elle s’agit d’une poésie obscure qui cherche sortir du monde qu’on peut expliquer, de la pensée scientifique, pour un monde de fantaisie. Cela puisque le monde ne proportionne pas de nouvelles expériences, donc est nécessaire se jeter au chaos de l’inconscient pour les trouver.
«Les Illuminations» est le livre où le poème que je vais analyser est inséré.C’est très difficile de comprendre le livre travers son contenu, puisque les images et les événements énigmatiques se succedent. Le langage est divisée entre ébriété, des dures interruptions, des répétitions et des encadrements de mots. La thématique principal du livre est très fragmentée. L’auteur sépare des choses qu’étaient rapportées, jusqu’au moment où elles sont complètement sans aucun contact.
C'est notable dans le livre que le texte ne pense pas au lecteur, il n’est pas dirigé au lecteur, puisqu’on ne peut pas le comprendre, ils sont comme des tempêtes et défoule. Il s'agit d'un texte où il n’y a pas un je proprement dit, le je-lyrique qui apparait ici c’est un je artificiel et étrange, que ne peut pas être concevoit à partir de la personne d'auteur. Il s’agit d’un je déshumanisé, une fois qu'il use des masques et arrive à toutes les formes d'existence, tous les temps et peuples.
Dans le livre «Estrutura da lírica moderna» Friedrich dit:
«Com Rimbaud começou aquela separação anormal entre sujeito poético e o eu empírico, que se reencontrará no presente, em Ezra Pound, em Saint-John Perse e que, por si só, já impediria de entender a lírica moderna como espressão biográfica.»
[1]Le je-sujet donne lieu a une expression sans le Je.
Cette poésie étaient écrit en 1872, en France et elle s’agit du premier exemple de poésie écrit en vers libre. C’est une poésie composée de dix mètres distinctes, où il n'y a pas de rimes. Ici la fantaisie désarticulée du poème est liée a un langage formel, transformée en images diversifiées et asymétriques.
Le poème dispose vers après vers. Il y a juste deux périodes qui sont liées entre dans les vers 6 et 10 avec les conjonctions "Et" et "Donc". Ce procédure, la renonciation aux moins de connexion, ont élevé la poésie sur la prose et ont tourné le langage sobre, sans le Je-sujet. Ce fait faire le sens une fois que le poème est situé dans le cadre de la poésie déshumanisé.
La poésie commence avec le vers «Les chars d'argent et de cuivre», qui n'a aucun rapport avec son titre «Marine», le deuxième vers a plus de rapport avec le titre «Les proues d'acier et d'argent». On voit qui le texte a deux secteurs qui marchent ensemble, un terrestre, présente dans les vers:
«Les chars d'argent et de cuivre»
«Les courants de la lande»
Et autre maritime, présent dans les vers :
«Les proues d'acier et d'argent»
«Battent l'écume,»
Les deux secteurs sont croisés d'une telle forme que la distinction entre eux est supprimée. Friedrich propose que:
«Talvez o impulso inicial a esta incorporação venha da metáfora, corrente desde o latim mas usada também em francês, onde os navios "sulcam" ou "aram" os mares.»
[2]Mais si dans la poésie les verbes rassemblent deux secteurs (la mer et la terre), les groupes des mots le fassent aussi. Est très important percevoir qu'elles ne s'agitent pas de métaphores. C'est juste une égalisation des choses complètement distinctes.
Le texte ne parle pas sur la mer, parle sur l'écume et reflux, ne parle pas d'un navire, mais des proues. Il use la technique de nommer part de las choses, pour las suggérer, en introduisant l'idée de destruction que prendra l'ordre des choses concrètes du poème. Ce mouvement configure le premier exemple de la technique de fusion moderne, selon Friedrich.
Ce que ce passe au poème est caractéristique de la poésie de Rimbaud, l'évasion d'ordre réel, dans la fusion irreele des choses dissemblables, une liberté de la fantaisie qui a de force et que convainc artistiquement.
À mon avis le poème ne veut nécessairement dit quelque chose pour nous, il veut, plus que tout, accompli son objectif d’avoir musicalité, déformation de la réalité, puisque la réalité mondaine est très restreinte. Une recherche qui dans le fin trouve le néant.
BIBLIOGRAPHIE
FRIEDRICH, Hugo. Estrutura da Lírica Moderna, (da metade do século XIX a meados do século XX). Livraria Duas Cidades
[1] FRIEDRICH, Hugo. In : A Estrutura da lírica moderna – pag.69
[2] Idem, pag-86