quinta-feira, 30 de agosto de 2007

Le chemin d'Arthur Rimbaud



Pour chercher plus videos sur Rimbaud clic ici

Sensation



Pour aller au site où se trouve l'image clic ici

Analyse du poème "Sensation"

Sensation

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.

L'analyse

Le poème "Sensation" de Arthur Rimbaud est composé par deux quatrains, avec les rimes ABAB (sentiers/ menue/ pieds/ nue; rien/ l'âme/ bohémien/ femme). Ces rimes sont croisés, cela veut dire, avec mots masculines ou d'univers masculin (sentiers/pieds, rien/bohémien) intercalées par les féminines et pleines de délicatesse ( menue/nue, âme/femme). Le rythmes sont maintenus avec la tonique au milieu est à la fin de chaque vers:
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers
Rimbaud travaille avec les assonances:

Pico par les blés, fouler l'herbe menue
(...)
Je laisserai le vent baigner ma tête nue
et les allitérations:
veur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds
(...)
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien

L'acteur n'utilise pas la synesthésie, même que le poème soit sur le "sensation". Les sens apparaissent séparément. Vision " soirs bleus", tâte " fraîcheur à mes pieds" et l'audition (où manque de) "Je ne parlerai pas".
Malgré le thème du poème soit sensation, la poésie de Rimbaud n'est pas chargée de sensations fortes, mais privilégie les sensations legères:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds
Je laisserai le vent baigner ma tête nue
Dans le premier quatrain, le moi lyrique est plus égaré, préoccupé seulement avec ses sensations, sa sensualité, sa liberté. Dans le deuxième quatrains, le moi lyrique soufre les conséquences de ses sensations, reçois le résultat de sa randonnée dans les sentiers:

Mais l'amour infini me montera dans l'âme
Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien
Par la nature, heureux comme avec une femme
La poésie marque la présence de la nature, de la femme et de la solitude comme un symbole de sensualité et de bonnes sensations. La solitude est et les plaisirs sont valorisés:

Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien


Le rêve du moi lyrique dans cette situation est très important pour que ces sensations de bonheur se concrétisent dans lui:

Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.

Selon Lautrémont "On rêve lorsqu' on dort. Ce sont des mot comme celui de rêve, néant de la vie, passage terrestre, la préposition peut-être, trépied désordonné, qui ont infiltré dans vos âmes cette poésie moite des languers, pareille à de la pourriture".
Le moi lyrique sens libre et heureux avec la nature et il sens comme s'il était avec une femme. Donc la femme n'est pas indispensable. Les sensations qui sont indispensables et la nature qui proporcionne ces sensations, qui substituent la compagnie d'une femme:

Par la nature, heureux comme avec une femme.

On finit la lecture du poème avec la sensation de légèreté proposée par l'auteur. Une sensation de bonheur arrivée de la solitude et du contact avec la nature.


Recherche bibliographique

http://www.rimbaudhtml.freesurf.fr/poemes/sensation.html

http://br.geocities.com/edterranova/rimbaudpoe19.htm

http://abardel.free.fr/petite_anthologie/sensation.htm

http://rimbaudexplique.free.fr/poemes/sensation.html

LAUTRÉMENT, Isidore Ducasse Compte de. Oeuvres Complètes. Paris: Garinier- Flammarion.


terça-feira, 28 de agosto de 2007

Analyse du Poème Matinée d’Ivresse, de Arthur Rimbaud

1. Poème
Matinée d’Ivresse

O mon Bien ! O mon Beau ! Fanfare atroce où je ne trébuche point ! Chevalet féerique ! Hourra pour l’oeuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux. Ce poison va rester dans toutes nos veines même quand, la fanfare tournant, nous serons rendus à l’ancienne inharmonie. O maintenant, nous si digne de ces tortures ! rassemblons fervemment cette promesse surhumaine faite à notre corps et à notre âme créés: cette promesse, cette démence ! L’élégance, la science, la violence ! On nous a promis d’enterrer dans l’ombre l’arbre du bien et du mal, de déporter les honnêtetés tyranniques, afin que nous amenions notre très pur amour. Cela commença par quelques dégoûts et cela finit, - ne pouvant nous saisir sur-le-champ de cette éternité, - cela finit par une débandade de parfums.
Rire des enfants, discrétion des esclaves, austérité des vierges, horreur des figures et des objets d’ici, sacrés soyez-vous par le souvenir de cette veille. Cela commençait par toute la rustrerie, voici que cela finit par des anges de flamme et de glace.
Petite veille d’ivresse, sainte ! quand ce ne serait que pour le masque dont tu as gratifié. Nous t’affirmons, méthode ! Nous n’oublions pas que tu as glorifié hier chacun de nos âges. Nous avons foi au poison. Nous savons donner notre vie tout entière tous les jours.
Voici le temps des Assassins.

2. Analyse
Ce poème est sur la sensation originaire de l’utilisation de drogues, spécifiquement d’haschisch. Le mot "ivresse" dans le titre signifie la sensation causée par la consommation d’haschisch. Pendant le poème, il décrira l’hallucination causée pour l’utilisation d’haschisch.
Les rires, les parfums, les figures, tous sont causées pour l’haschisch. Las sensations causées pour l’utilisation d’haschisch sont:
· Augmentation de la sensibilité;
· Envie de rire;
· Grande perception de couleurs, sons, textures et goût;
· Relaxation;
On peut distinguer qu’il parle sur l’haschisch dans la dernière strophe, quand il dit "Voici le temps des Assassins". L’origine du mot Assassin est de l’époque de las croisades parce que les musulmans utilisaient l’haschisch avant de la bataille. Le mot haschischin, qui signifie un consommateur d’haschisch, a modifié pour assassin. Alors, quand il dit assassin, c’est pour mener le lecteur à l’origine du mot et leur définition.
La consommation d’haschisch transformera une sensation mauvaise dans une sensation bonne:
"Cela commença par quelques dégoûts et cela finit ... cela finit par une débandade de parfums."
"Cela commençait par toute la rustrerie, voici que cela finit par des anges de flamme et de glace."
Donc, l’utilisation d’haschisch est vu par le poète comme quelque chose bonne, que le prendra pour une situation meilleur de ce que l’actuel. Mais, en même temps, il y a des parties qui sont l’opposé de celle-ci idée.
"O maintenant, nous si digne de ces tortures!"
Ceci démontre que le poète va d’une extrémité à l’autre.
Il y a des alitérations aussi:
"cette promesse, cette démence ! L’élégance, la science, la violence"
Le son de S est évident dans cet extrait.
Un dernier extrait qui doit être commenté est que le poète écrit des mots comme bien et beau avec lettre majuscule, il les personnifie et évoque.

3. Bibliographie
sites
http://www.accents-poetiques.com/article.php3?id_article=947
http://steinhardts.wordpress.com/2006/11/10/assassino/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Haschisch
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croisade